Il était une fois SLAYER jouant du SLAYER… N’y voyez pas là une critique acerbe de ma part (je suis fan du groupe depuis… toujours !), mais un résumé réaliste de ce nouvel album.
6 ans après « World Painted Blood », des centaines de concerts, un changement de batteur et un décès plus tard, SLAYER est de retour.
Après écoute, le groupe n’a pas perdu son âme mais ne révolutionne pas sa musique, toujours la même formule avec son thrash vindicatif teinté de punk, des soli dissonants et la voix éraillée de Tom Araya.
Le groupe met ainsi les points sur les « i » aux mauvaises langues qui pensaient que le décès d’Hannemann sonnerait le glas pour les californiens.
Que nenni !! « SLAYER c’est plus fort que la mort » et c’est donc le célèbre « philosophe » Kerry King qui s’est attelé à la composition de ce très bon album.
(cf. l’interview de King où il répond à la question de savoir si il ressent l’esprit de son ancien acolyte et co-fondateur du groupe par : « Jeff sert de nourriture pour les vers. » et «Lorsque tu meurs, tu retournes à la terre. Ça ne fait aucun doute. Le doute, on appelle ça être agnostique. Je ne suis pas agnostique. »)
Même si on regrettera les talents de compositeurs de Monsieur Hannemann, qui a écrit les « tubes » qui ont fait la gloire de SLAYER, on peut dire que le combo se relève plutôt bien de tout ces chamboulements et retrouve la hargne que son public aime tant.
Et ils vécurent heureux et sortirent encore de nombreux albums…
