Cette fois-ci, fini de s’apitoyer, il n’est plus question de flancher comme le mois dernier… En effet deux mois se sont écoulés depuis le début de l’année, et force est de constater qu’il n’y a eu aucun revirement soudain, rien, que dalle. Le monde a continué de tourner, d’avoir peur , de s’indigner, de soutenir l’insoutenable, de céder à la psychose, de médire sur lui-même, de chérir la douleur ou de glorifier l’immonde. En somme, rien ne change et rien ne changera jamais.
Alors que fait-on ? On attend comme d’habitude le printemps « salvateur » dans un hiver qui n’est jamais vraiment venu. Ou alors on sort de sa retraite et retourne au laboratoire, on enfile la blouse blanche, on sort les fiches, on nettoie les lentilles du microscope et on cherche un remède au marasme ambiant, aux virus socio-médico-culturo-phobiques.
On passe au peigne fin, on repasse au tamis ces derniers 29 jours pour essayer des trouver les petites ou les grosses pépites, ces perles de fraîcheur qui sauront combler notre malêtre et nos besoins insatiables, nos envies d’ailleurs et d’autres choses…
