Hellfest 2018 : Les tops & les flops

Voilà, un peu plus d’une semaine s’est passée depuis l’édition 2018 du Hellfest. Alors que tous les regards sont déjà rivés sur 2019, nous procédons de notre côté à notre petit bilan qui se fait comme chaque année, sous forme de tops vs flops, avec un petit focus sur ce qu’on a aimé, et sur ce qu’on a moins aimé. N’hésitez pas à nous indiquer vos tops et vos flops en commentaires !

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  • Les tops !

Les décors

Encore et toujours ces fameux décors du festival. Ils participent très largement au caractère exceptionnel du lieu et sont signés depuis 10 ans par le collectif « Monic la Mouche ». Ce collectif qui rassemble différents corps de métiers recycle à tout va et imagine chaque année des structures toujours plus surprenantes. Selon les propres termes de Ben Barbaud, le collectif « Monic la Mouche » a carte blanche dans le processus créatif. Ainsi cette année le bar des Main Stage 1 et 2 a été repensé avec une énorme structure métallique couronnée par une superbe boule de feu. Absolument unique ! Seul petit point négatif, la diminution de la vue sur les scènes car cette nouvelle structure est vraiment très imposante. Il y a aussi les contours du festival qui ont évalué, notamment au niveau des Main, et qui renforcent l’identité du lieu. A souligner, la mise en place de « douches géantes » très appréciées des festivaliers. Une solution très originale (et très jolie à la tombée de la nuit avec les textes en pluie) qui permet de rafraîchir rapidement beaucoup de personnes !

Le full cashless et le bracelet connecté

Mis à part quelques bug (ou oublis de mise à jour des tablettes de lecture), les bracelets ont fonctionné à merveille (enfin presque… sauf le dimanche en réalité!) et cette année vient parfaire les années de balbutiement de la technologie cashless. Ainsi à compter de cette année, adieu la file d’attente interminable pour recharger sa carte Cashless ! Désormais, le rechargement se fait aisément, via son téléphone. C’est simple, le suivi de l’historique est pratique, cela évite de se promener avec du liquide sur soit, et quelques précieuses secondes sont gagnées au moment de l’achat qui permettent ainsi quelque peu d’amenuiser le temps d’attente. La difficulté toutefois est que cela implique de facto d’avoir un smartphone (chargé) sur soit, sinon, profiter du festival s’avère être une tâche complexe.

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Les toilettes

Nombreux sont les festivalier(e)s qui ont beaucoup apprécié l’entretien parfait des toilettes. Cette propreté impeccable est liée au travail acharné des bénévoles tout au long de la journée. Un vrai plaisir lorsqu’on sait à quel point les toilettes sont mobilisées. Bravo !

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L’aménagement du sol et la réduction de la poussière

L’an dernier, nous avions noté dans les flops la poussière continue sur le festival. Cette année, nous avons apprécié l’aménagement devant les Main Stage qui a très largement contribué à réduire la poussière. De même, le gazon semblait de meilleur qualité (Ben Barbaud avait indiqué l’an dernier qu’ils avaient fait venir des paysagistes et que des études de piétinement avaient été menées en fonction des graines semées). Peut-être aussi est-ce lié aux conditions climatiques plus favorables puisque cette année il y a eu beaucoup de pluie (avec 70 millimètres de précipitations en 24h à Nantes seulement une semaine avant le festival) et que l’année précédente était plus sujette à un temps très sec qui n’avait donc pas permis un bon engazonnement. Enfin, le traçage de voies dans le festival est une excellente idée qui permet de fluidifier quelque peu les mouvements des festivaliers.

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L’annonce 2019

Alors, pour les groupes annoncés il peut y avoir débat, mais le simple fait d’annoncer quelques groupes est réellement une excellente nouvelle. En effet, désormais chaque année les festivaliers achètent leur pass sans avoir aucune visibilité sur la programmation. Il est donc impossible de savoir si les groupes à venir leur plairont ou non. Cette situation a provoqué un mécontentement entendu par les organisateurs. En faisant l’effort d’afficher d’ores et déjà quelques noms pour l’année suivante, le Hellfest fait une nouvelle fois une belle preuve d’écoute et permet ainsi aux festivaliers de commencer à se faire une idée de ce qu’ils paient.

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  • Les flops…

La surpopulation

L’an dernier nous avions noté dans les tops la gestion des flux qui avait été très, très considérablement améliorée. Cette année nous rétropédalons quelque peu. Pour commencer, certaines queues étaient tout simplement ahurissantes, en particulier pour le merchandising officiel du Hellfest ou encore  pour les billets 2019…  Chez nous, c’est bien simple, en 12ans de Hellfest nous n’avons jamais vu de telles queues. Mais l’attente était aussi assez importante au moment de se restaurer (le dimanche soir nous avons même dû rebrousser chemin et manger bien plus tard), voir même pour rentrer sur le site du festival. Ces différents moments d’attente sont contraignants, qui plus est en pleine chaleur, et peuvent par ailleurs empêcher de profiter de la programmation ou simplement de prendre un moment pour se reposer. La question de la surpopulation est très clairement (et une énième fois) posée. En augmentant la jauge de festivaliers, le confort de chacun en pâtit nécessairement. En 2015, les organisateurs avaient pourtant fait ce choix du confort, bien conscients de la problématique, ils avaient allégé le festival de 5000 places (soit 50 000 festivaliers par jour). A partir de 2016, la jauge a été remontée au seuil de 55 000 (l’aménagement des Main Stage ayant été revue avec un gain de superficie), pour aller jusqu’à désormais 60 000 festivaliers par jour (soit 180 000 personnes sur 3 jours).  Ce nombre engendre par ailleurs d’importantes difficultés pour naviguer entre les scènes le soir (voir la journée selon le moment de la journée et les groupes). Le festival Hellfest est le plus cher de France et il peut sembler compréhensible qu’à ce prix certains festivaliers soient mécontents de ne pas toujours pouvoir profiter pleinement de certains concerts en ayant un placement agréable (car bloqués dans la foule et/ou obligés d’en profiter de loin, par l’intermédiaire des écrans géants). Pour autant, il faut tout de même nuancer en soulignant qu’il y avait peu d’attente aux bars, qu’en gérant bien on arrive à ne pas trop attendre sur les points de restauration et que la plupart du temps, la circulation se fait quand même plutôt bien sur le festival (aussi parce qu’on s’y est habitué). Mais tout de même, compte-tenu des constats exposés ci-dessus, le seuil des 60 000 personnes est-il bien raisonnable ? La question est ouverte.

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Le son des Main Stage

Il semble que la qualité du son sur les 2 Main Stage n’était pas toujours au rendez-vous cette année. Parfois beaucoup trop de basse, un chant mal mis en valeur, un instrument sous mixé, un volume général trop faible (le cas de Body Count) tandis qu’à d’autres moments il pouvait être considéré comme trop fort (le cas de Deftones), jusqu’à parfois impacter le son de la Altar… Bref on a connu les Main Stage avec une qualité de son supérieur et plus stable (bien sur il y a eu des problématiques similaires dans le passé, mais elles nous semblaient moins récurrentes). Etait-ce lié au vent comme l’a indiqué Ben Barbaud ? Possible, mais pas que…

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Le manque de poubelles et de cendriers

Alors les poubelles sont déjà nombreuses, mais tout de même, avec 60 000 festivaliers, elles sont très vite remplies et ne se trouvent pas partout. Quelques point en plus ne seraient pas de trop, et permettraient de limiter les déchets au sol, en particulier aux abords du site ! Par ailleurs, il y a un manque cruel de cendriers, et les festivaliers jettent donc leurs mégots à même le sol. De la même manière, vu le nombre de fumeurs, cela fait vraiment beaucoup de mégots à ramasser pour les  bénévoles… Une idée serait peut-être de donner des cendriers portables pour l’avenir.

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Et vous ? Quels sont vos tops et vos flops ? 

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